L'Eau dans l'Orne
Notions d'hydrogéologie
Les eaux superficielles qualifient les eaux de surface en contact direct avec l’atmosphère : cours d’eau, lacs et autres plans d’eau, fossés d’infiltration…
Les eaux souterraines proviennent de l’infiltration des eaux de pluie dans une couche de terrain perméable reposant sur une couche de terrain imperméable. En quantités suffisantes, les eaux souterraines forment une nappe aquifère.
La nappe est l’ensemble des eaux comprises dans la zone saturée d’un aquifère, dont toutes les parties sont en liaison hydraulique (Margat et Castany). Un aquifère du latin aqua = eau et ferre = porter, apporter est une formation géologique présentant des interstices, fissures ou fractures susceptibles de contenir ou contenant de l’eau.
Une nappe se caractérise, entre autres, par son épaisseur, ses capacités de recharge et de vidange et sa qualité d’eau qui sont toutes dépendantes du contexte géologique dans lequel la nappe s’est formée et évolue.

© OFB – Matthieu Nivesse (2018)
L'alimentation en eau

En fonction de la ressource disponible, l’eau peut être prélevée :
- par des prises d’eau et barrages en rivière,
- en captant des sources (résurgences naturelles d’une nappe),
- en creusant des puits,
- en effectuant des forages.
Chacun de ces dispositifs représente un point de prélèvement en eau. Un site de captage peut être composé d’un ou plusieurs points de prélèvement en eau.
Une ressource est considérée fiable lorsqu’elle s’avère suffisamment productive au regard des besoins en eau et que sa protection vis-à-vis des pollutions peut être assurée efficacement sans investissement prohibitif.
Pour une exploitation pérenne des ressources en eau, les prélèvements doivent être gérés en accord avec les capacités du milieu naturel.